« Hier, j’ai mangé un cul ». On connaît peut-être un ami capable de dire ce genre d’obscénités, non ? Un ami qui parle du sexe anal en général et de l’anulingus en particulier, d’une façon répétée et passionnée ?
Si tous les amateurs d’anulingus ne le revendiquent pas haut et fort, cette pratique du baiser anal attire toujours beaucoup d’adeptes en France et consiste à stimuler le cul de votre partenaire avec votre langue.
Oui, lécher l’anus de sa partenaire peut donner envie. Mais avant de se lancer, mieux vaut prendre quelques précautions. Sinon, gare aux odeurs et aux infections !
Alors, dans cet article, nous ne parlerons pas de seins, d’éjac, de porno, de chatte, de pénis ou de pipe. Cette fois, on se concentre sur la langue et le cul.
Pour les hommes et les femmes qui n’ont pas froid aux yeux, partons à la découverte de la pratique de l’anulingus ou baiser anal.
Faire un anulingus, une pratique pas comme les autres
Du classique anulingus, au plus scientifique rapport bucco-anal et poétique feuille de rose ou même baiser noir, en passant par l’anglophone rimming ou le vulgaire léchage d’anus, cette pratique sexuelle a en effet connu de nombreux noms depuis l’antiquité.
Pourtant, le constat reste le même : elle n’a jamais laissé personne insensible.
Cette technique, vous l'avez peut-être déjà vue dans des vidéos porno en fantasmant sur l’idée d’en faire un vous-même à votre partenaire. Oui, car vous êtes nombreux à avoir ces pensées coquines…
Mais alors, qu’en pensent aujourd’hui les Français ? Le Français est-il amateur du léchage de cul ?
Il y a ceux qui adorent comme Guillaume* et Inès* et ceux un peu moins fan comme Natacha*.
En tout cas, les amateurs de rimjob (autre nom de l’anulingus) sont toujours très nombreux en France. Selon l’IFOP[1], 21% des Françaises et 29% des Français ont déclaré avoir déjà léché l’anus de leur partenaire.
Guillaume, 30 ans et chef d'entreprise, fait partie de ces hommes-là. Il a très vite été attiré par cette pratique sexuelle originale.
« Je trouve ça magnifique de bouffer de belles fesses. »
En fait, le jeune lyonnais aime surprendre les femmes et atteindre l’inaccessible. Et en effet, cela passe souvent par le cul.
Lire aussi : L’homme et la stimulation du point P : comment ma copine a accepté de me stimuler la prostate
Quant à Inès, elle considère l’anulingus comme une nouvelle expérience sexuelle, une façon de varier et de pimenter ses relations sexuelles.
« C’est vrai que la première fois qu’on m’a léché l’anus, j’étais très mal à l’aise. Mais ça, c’était au début. »
Elle poursuit :
« J’ai toujours été une femme qui aime essayer de nouvelles choses. Avec l‘anulingus, je ressens de nouvelles sensations et ça peut être le pied quand je le pratique avec la bonne personne bien sûr. »
L’anulingus fait-il que des heureux ? Pas vraiment, Natacha est plutôt récalcitrante au léchage anal :
« J’ai essayé quelques fois et franchement, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé ! »
Elle précise :
« Je le fais exceptionnellement, car j’aime faire plaisir à mon homme. »
L’anulingus, simple préliminaire à la sodomie ?
Mais alors, quel est le moment propice pour un bon anulingus ?
Inès aime le pratiquer lors de soirées arrosées.
« J’aime le faire quand je suis d’humeur un peu folle et coquine. »
L’anulingus est d’ailleurs un excellent moyen pour lubrifier la zone anale avant la sodomie comme le confirme Inès.
Guillaume n’a pas sa langue dans la poche. Pour lui, l’anulingus est toujours excitant lors d’une baise. C’est donc n’importe quand et avec n’importe qui.
Il confirme que l’anulingus se provoque souvent suite à un bon 69.
C’est d’ailleurs sa technique sexuelle favorite : d’abord commencer par une pratique populaire comme le 69 pour initier sa partenaire en faisant déraper « par inadvertance » un léger coup de langue au niveau du cul de sa partenaire. Le 69, un excellent moyen pour prendre la température chez sa partenaire au vu de la réaction qu’elle aura.
Vous êtes plutôt anulingus actif ou passif ? Lécher son cul ou être léché
Si Inès préfère recevoir, Natacha donne ce plaisir anal à son homme, quand celui-ci se fait pressant.
Guillaume, lui, est ouvert à tout.
« Une femme prête à l’anulingus, je trouve ça juste magnifique. Et je parle dans les 2 sens bien sûr : donner et recevoir. »
Comment pratiquer l’anulingus ?
L’anus comporte une zone externe et une zone interne. Avec le rimming, l’enjeu est alors d’exciter ces 2 parties du corps en jouant avec sa langue.
Guillaume joue l’expert anal :
« un anulingus, c’est un peu comme un cunnilingus, il faut jouer sur la longueur et la flexibilité de la langue ».
Suivez le guide :
« Lécher autour de l’anus d’une façon circulaire puis stimuler la zone interne avec sa langue. Et ainsi de suite. Vous savez tous faire un bon anulingus »
lâche Guillaume.
D’ailleurs, n’hésitez pas à y aller franco.
Contrairement à un pénis ou aux doigts, la langue est un muscle tendre, il est donc très improbable de blesser votre partenaire en pratiquant un anulingus.
L’anulingus, voie royale vers l’orgasme ?
Inès le confirme : elle a déjà eu un orgasme avec une simple stimulation de son anus.
En fait, l’anus est une zone érogène dite secondaire. C’est vrai, cette zone procure du plaisir mais pas au même titre que les organes sexuels (pénis, vagin).
Pourtant, de nombreuses terminaisons nerveuses du plaisir sont localisées sur cette zone. La stimulation de plusieurs zones érogènes peut provoquer l’orgasme.
Le cas d’Inès n’est pas forcément généralisé.
Guillaume acquiesce :
« La stimulation de son anus avec une langue m’excite beaucoup mais ne suffit pas à lui donner un orgasme. »
Des précautions s’imposent avant de l’écher un anus
Chers Lecteurs du blog Sensation Homme, vous êtes prévenu : il est déconseillé de pratiquer l’anulingus après une sodomie à cause de probables saignements anaux. L’anulingus comporte donc certains risques de santé comme les IST (syphilis, l’hépatite A) d’après le site Femme Actuelle.
Inutile de préciser qu’il est fortement conseillé de faire un petit lavement avant de pratiquer le rimming car la zone peut être source d’odeur désagréable. Attention tout de même à ne pas trop insister avec les gants pour ne pas irriter la zone.
Pour prendre 0 risque, l’usage d’une digue dentaire ou buccale est parfois recommandé.
Suivez nos conseils, évitez que cette pratique ne devienne plus sombre encore !
Pour aller plus loin : la technique du colibri
La technique du colibri est une variante assez originale de l’anulingus.
L’appellation de cette technique fait référence à l’oiseau, le colibri récoltant délicatement avec sa langue le nectar d’une fleur.
Le principe avec le colibri (sexuel) est d’enfoncer le plus profondément possible sa langue dans l’anus de votre partenaire et d'opérer des mouvements de va-et-vient.
Avec la pratique, vous remarquerez que le colibri est possible en collant carrément sa bouche dans les fesses de votre amie de manière à être le plus près de l’objectif final.
Puis, l’autre technique est de tendre au maximum sa langue à l’intérieur de l’anus de votre partenaire.
On ne peut pas être plus précis !
Baiser noir, feuille de rose et maintenant colibri… Que de mots doux et de délicatesse pour cette pratique sexuelle un peu hard !
Conclusion : l’anulingus pour tous ?
Si vous souhaitez explorer les plaisirs de la prostate, on peut vous conseiller d’utiliser un stimulateur de prostate dans le meilleur des cas. L’Explorateur anal de la marque Sensation Homme par exemple ?
L’Explorateur peut se piloter à distance. Grâce à sa télécommande, votre partenaire possède donc la clé pour vous donner l’orgasme du point P.
Avec un stimulateur anal de prostate, aucun risque au niveau de l’infection anal, plus de profondeur et de rotation. Et surtout pas de risque d’odeur ! Mais c’est vous qui voyez bien sûr ;)
Bref, comme beaucoup de pratiques sexuelles, mieux vaut bien connaître son ou sa partenaire avant de pratiquer l’anulingus en toute confiance.
Sinon mieux vaut tourner sa langue 7 fois dans sa bouche, on ne sait jamais sur quoi tomber !
[1] Étude Ifop pour The Poken Company réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 1 au 5 mars 2021 auprès d’un échantillon de 5 025 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. »
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